Enseignement et pratique de la gérance de l’environnement au Messiah College

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Enseignement et pratique de la gérance de l’environnement au Messiah College

Dans le cadre de la 17e de nos « Conversations avec les leaders environnementaux », le président de Rolland, Philip Rundle, s’entretient avec le Messiah College, à Mechanicsburg, en Pennsylvanie, à propos de la durabilité.

Brandon Hoover, le directeur de la durabilité qui donne également des cours sur les enjeux environnementaux et les solutions durables, et Dwayne Magee, le directeur des services d’impression et d’envois postaux de l’université et étudiant avec spécialisation en anglais, abordent la durabilité en tant que sujet d’étude, l’impression à l’interne respectueuse de l’environnement et les partenariats de plantations d’arbres à proximité et au Brésil.

Messiah est une université chrétienne d’arts libéraux et de science appliquée de calibre national

  • Fréquentée par 3 375 étudiants de premier cycle et de cycles supérieurs, dont 40 % occupent un emploi à temps partiel à l’université leur permettant de toucher un salaire tout en acquérant des compétences en milieu de travail; un parfait exemple des aspects économiques et sociaux de la durabilité.
  • Reconnue par plusieurs, dont Forbes et le Wall Street Journal, pour sa formation universitaire et ses valeurs.
  • Détentrice d’une accréditation STARS (Sustainability Tracking, Assessment & Rating System) de niveau bronze, reçue en 2017, pour son rendement en matière de durabilité.

Le corps professoral, le personnel et les étudiants sont-ils des partenaires à parts égales au sein de votre comité de la durabilité ?

BH : La tâche principale du comité consiste à faire des recommandations et en ce sens, les trois groupes sont des partenaires égaux qui peuvent proposer des idées. Pour certains projets, un ou deux d’entre eux peuvent jouer un plus grand rôle. Les principaux sous-comités (université, opérations et implication du campus) ont grandement contribué à la mise à jour du plan de durabilité.

Le plan complet va bien au-delà de notre plan d’action original en matière de climat afin de tout couvrir, de la biodiversité jusqu’à notre chaîne logistique. Nous allons soumettre un avant-projet à la gouvernance de l’université en mai et nous nous attendons à ce qu’il soit terminé à l’automne 2020.

Qu’est-ce qui illustre la gérance de l’environnement au Messiah College ?

BH : Un partenariat local de plantation d’arbres. Nous sommes situés dans le bassin hydrographique de la baie de Chesapeake et un affluent, le Yellow Breeches Creek, traverse le campus. Cette année, en partenariat avec l’Alliance for Chesapeake Bay, des étudiants, et des membres du corps professoral et du personnel, sur une base volontaire, vont planter 500 arbres et arbustes dans des zones riveraines (près des cours d’eau) pour contribuer à restaurer et à protéger cette zone écologiquement diversifiée. L’Alliance, qui a recours à des contributions fédérales, de l’État et de fondations, fournit le matériel. Nous avons également conjugué nos efforts à l’automne 2019 afin de planter 180 arbres sur le campus.

Avec 30 cours liés à la durabilité dans de nombreux départements et un baccalauréat en études sur la durabilité, le Messiah College est-il un précurseur de tendances ?

BH : Oui, parmi les universités de plus petite taille. Le programme de baccalauréat est unique avec deux principales concentrations : 1) le développement communautaire, avec un accent sur les politiques, l’économie, les villes et la planification urbaine; 2) la conservation, avec un accent sur la biologie des plantes, la biologie tropicale et les sciences connexes. Le programme compte 20 étudiants par année. Certains souhaitent lancer des entreprises axées sur la durabilité alors que d’autre veulent travailler sur les politiques, la formation ou sur le terrain.

Nous travaillons également à accroître le nombre de départements offrant des cours axés sur la durabilité afin d’augmenter le nombre d’étudiants.

DM : À titre d’étudiant avec une spécialisation en anglais, un de mes cours porte sur la littérature environnementale, je suis donc l’un de ces étudiants. Au-delà de ce que j’apprends dans le cours, l’université nous expose à l’idée de mener une vie où la durabilité est toujours présente dans nos pensées et nos comportements.

Comment la communauté locale profite-t-elle de votre jardin communautaire durable Grantham ?

BH : Nous sommes fiers de ce jardin. Quelque 6000 m2 destinés à des produits biologiques, deux douzaines de poulets et des ruches. Plus d’une centaine de bénévoles et quelques étudiants employés y travaillent.

Nous organisons des visites de groupes d’écoles et de personnes retraitées en plus de créer des liens avec les gens du coin à notre kiosque à un marché fermier local. Les ventes permettent au jardin de s’autosuffire en ce qui concerne les fournitures et de soutenir d’autres projets. Elles ne couvrent toutefois pas la main-d’œuvre!

Existe-t-il une liste de vérification de la durabilité pour votre service d’impression ?

DM : La durabilité est l’optique qui oriente tous les achats. Pour l’équipement, je demande que la consommation énergétique soit précisée dans l’offre de service. Pour le papier, la plus grande priorité est la certification FSC® (Forest Stewardship Council®) SFI® (Sustainable Forestry Initiative®), la référence absolue en matière de gestion des forêts. Je vérifie ensuite la teneur en matières recyclées, ainsi qu’où et comment le papier est fabriqué – ce qui m’a mené à Rolland.

Comment avez-vous connu notre entreprise ?

DM : Au congrès de l’IPMA (In-Plant Printing and Mailing Association), au stand de Rolland, j’ai vu une brochure qui expliquait votre processus de fabrication du papier recyclé et comment l’usine de papier est alimentée par l’énergie biogaz. Je me suis exclamé, « Je dois rencontrer ces gens! »

Admissions Magazine, notre principal outil de recrutement a été notre premier projet avec Rolland. C’est l’un de nos plus gros tirages : 32 pages (Rolland EnviroMC Print) en plus des pages couvertures (Rolland OpaqueMC) en 103 000 exemplaires.

À titre de fabricant de papier, nous devons poser la question : quel est le rôle des communications imprimées à l’université ?

DM : Notre service d’impression emploie 9 personnes, effectue 5 000 projets d’impression par année et en sous-traite 150, en précisant la certification FSC ou SFI. Nous avons également quatre employés au service postal. Le papier est donc encore de mise.

L’université préconise une approche multivoie du marketing et des communications, et l’impression en fait partie intégrante avec des cartes postales, des dépliants, des brochures, des affiches et des lettres. L’imprimé est tangible, crédible. Les documents bien imprimés dégagent une impression de légitimité qui renforce l’image de la marque.

Comment votre chaîne logistique contribue-t-elle à la gérance de l’environnement ?

DM : Une gérance de l’environnement efficace est toujours le résultat d’un travail d’équipe, et sa réussite est liée aux partenariats. Nos 1 200 arbres n’ont qu’un très faible impact sur les besoins mondiaux en matière de reforestation, mais avec d’autres organisations, nous avons contribué à planter 1,8 million d’arbres à travers le monde par l’entremise de Print ReLeaf.

Il en va de même avec le papier recyclé. Nous ne sommes pas de grands consommateurs, mais avec des partenaires comme Rolland, nous apportons notre contribution en augmentant notre utilisation du papier fabriqué de manière responsable. Notre représentant vient de nous présenter Rolland EnviroMC Digital, nous allons donc en utiliser encore plus.

BH : Une chaîne logistique durable amoindrit l’impact de nos achats. Elle dépend également de l’apport des personnes et des services à l’interne qui respectent des pratiques et des politiques durables.

Considérez-vous le Messiah College comme un leader environnemental ?

BH : Oui, non pas parce que nous sommes parfaits, mais parce que nous faisons des progrès grâce à notre travail communautaire sur le campus. De plus, nos diplômés en durabilité, passés maîtres dans l’art de la réflexion interdisciplinaire, peuvent contribuer à résoudre les problèmes environnementaux auxquels la société est confrontée

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